Le mercredi 26 juin 2024 avait lieu dans la cour de récréation du Lycée français international Jean Giono de Turin une version revisitée de la cérémonie de remise des diplômes. Elèves, parents, frères et sœurs de nos futurs bacheliers, anciens élèves, professeurs du secondaire, enseignants du primaire, personnels, direction du Lycée, membres de l’APE et du conseil de gestion, s’étaient réunis pour dire au revoir à la promotion Isabelle Autissier… Monsieur Legoff, proviseur du Lycée, adressait aux élèves ses plus sincères félicitations pour le bel esprit et la belle cohésion de groupe démontrée au fil des années. Il leur adressait également tous ses voeux de réussitepour la suite de leurs études. Dès 18h45, les élèves de la classe, appelés un par un, montaient sur la petite estrade disposée au milieu de la cour. En cadeau, pour les saluer, un t-shirt offert par l’APE, une jolie rose et, à défaut de diplôme cette année (les résultats attendront le 2 juillet), le pictogramme d’un sport des très prochains Jeux Olympiques… Le tout accompagné de plusieurs mots choisis et anecdotes rimées que nous vous reproposons avec plaisir ci-dessous (pour accéder aux trois vidéos proposées dans cet article, le mot de passe est : promo2024).
Nous voilà réunis,
tous autour d’un emblème,
Il est déjà passé,
dans notre subconscient…
Couleur et forme évoquent,
la médaille suprême,
Celle que les athlètes,
convoitent tous les 4 ans…
Ce cercle abrite aussi,
la flamme olympique,
Qui, partie de Grèce,
va rejoindre Paname…
Le génie du graphiste,
son crayon, sa technique,
Laisse à notre œil surpris,
deviner Marianne…
Et c’est précisément de cela,
que nous allons parler,
Nous laisserons de côté,
les interprétations…
Pour mieux nous concentrer,
sur ce qui va guider,
Durant deux longues semaines,
toutes les délégations…
Car quand on réunit,
plusieurs pays en un,
La plus grande barrière,
est celle de la langue…
Ni anglais, ni français,
comme repère commun,
Ce sont les pictogrammes,
qui vont mener la danse…
C’est dans les années vingt,
que naquit ISOTYPE,
Philosophes et graphistes,
envoyèrent un signal…
Puisque les mots divisent,
les images unissent,
Sont un langage simple,
universel, non verbal…
Pour les jeux, le premier,
c’est TOKYO 64,
Qui troqua le japonais,
pour de simples motifs…
Dans cette même lignée,
PARIS 2024,
Revisite chaque image,
pour parler aux sportifs…
Nous avons attribué,
vingt-huit pictogrammes,
Implicitement compris,
que derrière ces dessins…
Se cachent et se déclinent,
une très vaste gamme,
De profils et d’envies,
quant à leurs lendemains…
Nos vingt-huit héros,
désormais blasonnés,
Vont prendre leur envol,
quitter enfin Giono…
Nous leur souhaitons bon vent,
mais aussi bel été,
C’était une belle classe,
ce sera une belle promo…
D’autant que cet hiver,
ils ont fait une rencontre,
Unique en son genre,
puisqu’ils ont dialogué…
Avec la première femme,
qui fit un tour du monde,
Et se souviendra d’eux,
comme « Promo AUTISSIER »…
Pour elle ce sera le tir, dans deux cercles une cible,
On retrouve les rondeurs, de la toile d’araignée…
Qui dans Pronote dessine, de manière infaillible,
D’une élève brillante, le méritant portrait…
Pour lui le skateboard, un autre sport de glisse,
Il nous a fait très peur, quand son genou meurtri…
L’a contraint au repos, l’a mis presque hors service,
Sans freiner son parcours, en tout point réussi…
Pour elle le volley, car très haut elle saute,
Sait monter au filet, attaquer le ballon…
Et puis scolairement, c’est un parcours sans faute,
Qui l’amène à Milan, étudier la gestion…
Pour lui ce sera le surf, de manière évidente,
Le physique du rôle, autant que l’état d’esprit…
Il est libre et cultive, avec intelligence,
Le respect de la loi, celle qui régit nos vies…
Pour lui c’est l’aviron, je sais qu’il le pratique,
Sur le lit d’un grand fleuve, qui traverse l’Italie…
Arrivé tardivement, et déjà il nous quitte,
Mais quel parcours gagnant, curieux et investi…
Pour elle c’est l’escrime, trois lignes qui se croisent,
Trois lames affutées, comme l’est son esprit…
Les pommeaux les distinguent, épée, fleuret et sabre,
Elle nous quitte pour le nord, choisit l’économie…
Pour elle le badminton, son filet, ses volants,
Pesant seulement cinq grammes, le jeu est aérien…
Les trajectoires sont floues, déviées au moindre vent,
La sienne bien au contraire, elle la tient à deux mains…
Pour elle ce sera le breaking, fraichement ajouté,
Il intègre la liste, devient sport olympique…
Comme signe des temps, sachons nous adapter,
Elle saura le faire, son parcours est unique…
Pour lui le trampoline, les athlètes bondissent,
A huit mètres de haut, enchainent les figures…
A son tour de le faire, sur la toile il se hisse,
Fait un saut vers l’Espagne, pour une belle aventure…
Pour lui le water-polo, discipline aquatique,
Nous le devinons bien, grâce aux traits ondulés…
C’est un sport de contact, d’endurance, très physique,
Qui forge le caractère, le sien est bien trempé…
Pour lui le basketball, en hommage aux Sixers,
Une équipe soudée, qui joue en NBA…
Trois titres à leur actif, c’est un beau palmarès,
Pour cette équipe basée, près de Philadelphia…
Pour lui c’est le tennis, un sport que l’Italie,
Pratique avec brio, et joueurs de talent…
Musetti, Sonego, Sinner, Berrettini,
Peut-être que lui aussi, rentrera dans le top cent…
Pour elle le plongeon, s’est popularisé,
En suède et en Allemagne, au XIXème siècle…
Juste après l’impulsion, un vent de liberté,
Elle est très courageuse, et nous la pensons prête…
Pour elle le tir à l’arc, le sport le plus ancien,
Il faut centrer la cible, à plus de soixante mètres…
Réussir est l’affaire, de gens calmes et sereins,
Nous lui faisons confiance, louons son savoir-être…
Pour lui c’est l’athlétisme, comme seul équipement,
Comme le dit notre icône, une paire de chaussure…
Et pour franchir la ligne, beaucoup d’entraînement,
De la persévérance, quand le jeu se fait dur…
Pour elle l’escalade, un très beau pictogramme,
De toute la série, le plus original…
Pour elle qui l’an prochain, intègre un DNMADE,
Saura tout du graphisme, du langage non verbal…
Pour elle la natation, intitulée artistique,
Puisque l’année prochaine, elle s’en va étudier…
L’économie certes, vu ses spés c’est logique,
Et l’art et la culture, qu’elle ne saurait occulter…
Pour elle le rugby, pas parce qu’elle le pratique,
Difficile en effet, de penser un instant…
Qu’elle puisse plaquer, les joueurs de l’autre équipe,
Pourtant l’année prochaine, c’est à Londres qu’elle se rend…
Pour lui c’est le judo, cela marque une époque,
On rentrait à Giono, pour étudier l’anglais…
Le français, l’italien, mais dès franchie la porte,
Eli, en embuscade, savait vous enrôler…
Pour elle la gymnastique, appelée artistique,
Elégance, précision, rien n’est laissé au hasard…
Il faut beaucoup d’adresse, pour manier en musique,
Cerceau, ruban, massue et ballon, du grand art…
Pour lui le pentathlon, qualifié de moderne,
200 mètres nage libre, équitation, escrime…
Course et tir pour finir, polyvalence extrême,
Lui qui est éclectique, et sympathique en prime…
Pour elle le cyclisme, c’est une histoire qui roule,
Une affaire de braquet, de plateaux, de pignons…
Elle est sur sa lancée, elle pourfend la foule,
Arrivera à Paris, bien avant le peloton…
Pour lui ce sera la lutte, libre ou gréco-romaine,
Quelques restes là aussi, de la prof Vercelli…
Double licence, histoire anglais, une aubaine,
Il choisit Paris 8, Vincennes Saint-Denis…
Pour lui c’est le football, tellement pratiqué,
Qu’il faisait oublier, les hasards de la vie…
En restant pragmatique, et sans se résigner,
Il choisit d’étudier, la physiothérapie…
Pour elle le tennis, quand il se joue sur table,
La légende le fait naître, à la fin d’un dîner…
Un bouchon de liège, des boites de cigares,
Quelques livres disposés, en guise de filet…
Pour l’haltérophilie, le motif forme un X,
Lettre qui représente, l’école polytechnique…
Intégrer entre un et deux, ce X par rapport à X,
Donnerait trois-demi, anecdote mathématique…
Pour lui les sports équestres, le motif nous le dit,
Dressage de l’animal, pour le saut des obstacles…
Courageux et vaillant, il les a tous franchis,
Pour rejoindre Grenoble, le dernier sera les Alpes…
Pour elle la natation, sa piscine, ses couloirs,
Permettant à chacun, de parcourir sa voie…
D’avancer à son rythme, de se jauger, de voir,
La ligne d’arrivée, le cœur rempli de joie…