Jean Giono (30 mars 1895 – 9 octobre 1970). Dans le paysage littéraire du XXe siècle, Giono, figure dominante, est pourtant à part. Fils unique d’un cordonnier et d’une repasseuse, attaché à ses racines paternelles piémontaises et gommant la part de sang provençal qu’il tenait de sa mère, il est né à Manosque, ne l’a quitté qu’épisodiquement, contre son gré, et y est mort. Ayant dû, pour faire vivre sa famille, quitter le collège à seize ans et devenir employé de banque, il bâtit seul sa culture, et ne fait à peu près aucun voyage à l’étranger jusque passé la cinquantaine. Nous empruntons ces quelques lignes au site internet du Centre Jean Giono situé à Manosque. Retour en mots (prononcés par Philippe Noiret) et en images (sélectionnées par nos soins) sur quelques extraits d’un de ses livres renommé pour l’occasion « L’école qui plantait des arbres ».